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Tombée du canap : Acquitté

Le superbe décor, finalement bien peu exploité

Une fresque sociale délavée en thriller Cobénien

Norvège, 2015-2016.
Réalisé par Anna Bache-Wiig et Siv Rajendram Eliassen.
Fiche Allociné.

Note : 2 sur 5.

Pitch :

Aksel Nilsen a été accusé du meurtre de sa petite amie Karine lorsqu’il avait 18 ans, puis acquitté. Près de vingt ans plus tard, il revient dans sa ville natale répondant à l’invitation de William, le père de Karine qui a toujours cru à son innocence. Devenu homme d’affaires, il pense pouvoir sauver l’entreprise Solar Tech qui fait vivre la petite ville et restaurer son honneur. Mais il n’est pas vraiment le bienvenu, à commencer par Eva, directrice de l’entreprise et mère de Karine, qui le soupçonne toujours…

Griffe :

Que reste-t-il d’une histoire après mille rebondissements de scénario destinés à faire parler les réseaux sociaux de spectateurs ? L’intrigue initiale basée sur l’indésirable social, celui qui porte sur lui l’odeur du sang, le soupçon, dont la présence seule est une menace pour la tranquillité, un rappel de la pourriture ambiante du royaume… cède peu à peu le pas au thriller et à la romance amoureuse, plus vendeurs, sombrant dans la seconde saison dans le drame familial fade. L’aventure autour d’une entreprise high tech en danger, mettant face à face des requins internationaux et des locaux terre à terre, passe au second plan avant d’être totalement oubliée. Les personnages se retournent comme des cartes, passant de gentil à méchant à gentil encore, jusqu’à en disparaître d’inconsistance…

Si la série cultive pour un temps le doute sur la culpabilité du personnage principal (à la manière du superbe Doubt), le personnage âprement critiqué par ses proches comme égoïste, n’apparaît jamais autrement que gentil aux yeux des spectateurs, confronté à l’injustice. Les autres personnages apparaissent faibles, naïfs, simplistes… Ainsi les multiples rebondissements, comme des retournements de veste, forçant des remous d’émotion chez le spectateur, font perdre l’identité et le caractère de cette série qui tourne au mélo. Et les réalisateurs qui avaient un splendide décor naturel, privilégient le gros plan sur leurs têtes d’affiche, qui tendent à surjouer des personnages creux.

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Publié par Cyber Luron

Une nuit de prolo, je suivis par hasard un prince et entrai à la taverne des rêves et croyances. Carnaval de fantômes. Dans le cabaret des miracles, je cherchais le non-dit ; en coulisses, je démasquai les bavards littéraires et m'aperçus que j'en portais également ; à la tour des langues, je redescendis dans l'atelier. J'y oeuvre, contemplant la nature, songeant aux premiers hommes qui vivaient sans y penser, groupés.

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